"Vive la Recherche !", l'événement de sensibilisation aux métiers de la recherche destiné aux élèves-ingénieurs de 1re année, s'est déroulé vendredi 4 septembre sur la campus Paris-Saclay.
L'équipe organisatrice a proposé pour la première fois cette année un format mixte, présentiel distanciel, mêlant témoignages, tables rondes thématiques et présentations pour permettre aux étudiants de découvrir différentes facettes de la recherche.
Cette matinée était placée sous la bannière de la "Recherche pour un monde plus durable", pour mettre en lumièr les nombreux travaux de recherche de CentraleSupélec ou de son écosystème proche qui contribuent aujourd'hui fortement à un ou plusieurs des 17 objectifs Développement Durable fixés par l'ONU.
Franck Courchamp, écologue et chercheur au CNRS, au Laboratoire d’Ecologie Systématique & Évolution de l’Université Paris-Saclay, a ainsi pu partager son parcours et témoigner de l'influence que son objet de recherche a eu sur son engagement citoyen.
Erwan Pannier, docteur de CentraleSupélec et fondateur de SPARK a témoigné de son parcours de chercheur-entrepreneur. Il a créé cette start-up deeptech, pour donner de l'impact aux résultats de sa thèse. Aujourd'hui, Spark vise à produire de l'hydrogène carbone négatif à partir de biomasse et de biogaz.
Deux tables rondes thématiques ont succédé à leurs interventions. L'une intitulée "Covid-19 : la recherche se mobilise" a donné la parole à trois enseignants-chercheurs de l'école :
- Guillaume Lamé, maître de conférences en génie industriel,
- Hugues Talbot, professeur au Centre de Vision Numérique,
- Maria Vakalopoulou, Assistant Professor au laboratoire MICS.
Ils ont tous trois mené et mènent encore des recherches liées à la pandémie. Guillaume est impliqué dans trois projets liés au Covid, dont une étude sur l'impact de la crise sanitaire sur les retards de prise en charge des cancers. Hugues et Maria ont mis leurs expertises au service de la médecine prédictive en lien avec la surveillance des symptômes des patients atteints.
Des mathématiques à l’intelligence artificielle, en passant par les sciences du vivant et le génie industriel, cette table ronde a mis l'accent sur l’interdisciplinarité, une notion clé pour faire face à la crise sanitaire et à ses conséquences.
La seconde table ronde interrogeait la communication scientifique à l'aune de la pandémie de Covid-19. L’épidémie de coronavirus à mis en lumière les difficultés de celle-ci. La prudence et la subtilité, inhérentes aux travaux de recherche, sont parfois mises à mal par la communication de masse et les réseaux sociaux. Des contradictions qui questionnent en profondeur le rôle des scientifiques dans le débat public.
Elle a accueilli :
- Thomas Antoni, maitre de conférence au laboratoire LuMin (ENS Paris-Saclay, CentraleSupélec)
- Cynthia Colmellere, maître de conférence, IDHES - ENS Paris-Saclay
- Marielle Vergès, médiatrice scientifique au Palais de la découverte
- Et Franck Courchamp
Des sessions en distanciel sur Teams ont permis en parallèle de faire découvrir aux étudiant d'autres aspects de la recherche à CentraleSupélec via :
- La présentation du Parcours Recherche par des étudiants et le responsable du parcours, Bruno Palpant ;
- La présentation du Pôle Projet Recherche par Joanna Tomasik, responsable du pôle, et des élèves au travers de 5 thématiques (Mathématiques et Algorithmique, Informatique Quantique, Cristallographie quantique, Physique quantique et programmation, Calcul Quantique) ;
- Des présentation des laboratoires et équipes de recherche : SPSM, LRI, LGI, EM2C, IETR/FAST, IETR/Automatique, Chaire de Biotechnologie.
Suite à cette matinée, l'équipe de Vive la Recherche ! maintiendra le contact avec les étudiants en abordant d'autres thèmes liés à la recherche et au métiers de chercheur. Elle a déjà diffusé des synthèses sur les chaires de recherche et l'information scientifique et technique. Un site web rassemblera prochainement toutes ces contributions, ainsi que les replay des témoignages et conférences.
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