Lancement du projet « J’peux pas, j’ai prévention »

MILDECA

CentraleSupélec, conjointement avec AgroParisTech et l’Institut d’Optique Graduate School, lance le déploiement d’un plan d’action « J’peux pas, j’ai prévention » contre les consommations de substances psychoactives (1) et les conduites addictives.

Ce projet financé par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, dite MILDECA (2), en partenariat avec la Conférence des Grandes Ecoles, a pour objectif de proposer aux élèves ainsi qu’aux personnels de nos Ecoles, des actions de prévention visant à limiter les consommations à risque et à promouvoir les activités bénéfiques pour la santé et le bien-être. 

Ce projet, soutenu côté étudiants par l’Association de prévention Pascal, et côté collaborateurs par le réseau des conseillères et conseillers de prévention, référentes et référents bien-être et santé, et psychologues de l’Ecole et de la résidence, implique plusieurs parties prenantes internes et externes : les ressources humaines, la vie étudiante, le service médical, le CROUS et l’Université Paris-Saclay.

 

« J’peux pas, j’ai prévention » a pour ambition de créer les conditions d’un environnement favorable au sentiment de bien-être physique, mental et social au sein des lieux d’étude, de vie et de travail

Le projet proposera des activités bénéfiques pour la santé, permettant par ailleurs de réduire la place de la consommation de substances nocives sur les campus (notamment tabac et alcool). Ces activités s’appuient sur s’appuient sur les mêmes motivations que celles qui poussent à consommer ces substances : sociabiliser, diminuer le stress, la pression, renforcer l’estime de soi, la confiance en soi, favoriser l’insertion dans un groupe, augmenter les performances

Le plan d’action de ce projet sur les trois années à venir :

  • Mai 2024 – juin 2026 : déploiement des campagnes de prévention (au rythme d’une activité tous les 3 mois) autour de la sophrologie/relaxation, le sport/danse, le sommeil, le jardinage, la cuisine, la musicothérapie, le théâtre etc… La première activité proposée - des ateliers de sophrologie/relaxation, sera proposée d’ici la fin de l’année universitaire.
  • Chaque année, une enquête rapide et anonyme permettra de mesurer les pratiques de consommation des élèves et des personnels.

 

Chaque campagne de prévention fera l’objet de communications spécifiques avec les dates et modalités d’inscription.

Pour Aline Faes, responsable vie de campus, « La consommation de substances psychoactives est un phénomène de société. Il est urgent de favoriser la prise de conscience de nos élèves et personnels et de proposer des solutions alternatives à ces consommations, tels que le sport, le théâtre, le yoga etc. qui aident à diminuer le stress et socialiser. C’est dans cet état d’esprit de création d’un environnement protecteur et de promotion d’activités saines et ludiques que nous avons bâti ce projet qui recevra, nous l’espérons, toute votre adhésion ».

 

(1) Substance psychoactive : Une substance est dite « psychoactive » lorsqu’elle agit sur le cerveau, modifiant certaines de ses fonctions, avec pour conséquences :

- des changements au niveau de la perception (visuelle, auditive, corporelle), des sensations, de l’humeur, de la conscience, du comportement ;

des effets physiques et psychiques variables selon les substances, les doses consommées, les associations de produits.

Une substance psychoactive peut être d’origine « naturelle » (extraite d’une plante – tabac, vin, bière, cannabis, cocaïne, héroïne… - ou d’un champignon, à l’état brut ou retraitée chimiquement) ou « synthétique » (fabriquée en laboratoire à partir de produits chimiques). Elle peut être licite (usage et vente autorisés par la loi mais réglementés) ou illicite (usage et trafic interdits par la loi).

Les effets ressentis peuvent être perçus comme agréables ou désagréables. Ces effets, psychiques ou physiques, peuvent s’avérer dangereux, soit immédiatement, soit de manière différée, soit encore lorsque les prises sont répétées

(2) Portail MILDECA : MILDECA | MILDECA (drogues.gouv.fr)